samedi 5 mars 2011

En Tunisie, une Assemblée constituante sera élue le 24 juillet


Chers amis,

Même en étant loin physiquement je me tiens au courant de ce qui se passe en Tunisie.
Voici un petit article récupéré du net sur l'élection d'une assemblée constituante en Tunisie le 24 juillet 2011.
Maintenant c'est vrai et c'est urgent de se remettre au travail et d'avoir confiance en l'avenir. Le plus important c'est de s'éduquer politiquement, d'être curieux et de se faire sa propre opinion.
Ne décevons pas Bourguiba qui a dit avoir construit quelque chose de solide !!!

A très bientôt.

Sanda Salakta
crédit photo

Le président tunisien par intérim Foued Mebazaa a annoncé jeudi soir, dans un discours télévisé à la nation, l’élection le 24 juillet d’un Assemblée constituante, chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pour l’après-Ben Ali.
«Nous proclamons aujourd’hui l’entrée dans une nouvelle ère (…) dans le cadre d’un système politique nouveau qui rompt définitivement avec le régime déchu», a déclaré M. Mebazaa.
Pour cela, des élections seront organisées le 24 juillet pour «la formation d’une Assemblée nationale constituante (ANC) qui élaborera une nouvelle constitution», a-t-il ajouté.
«Place au travail et à l’arrêt des sit-in, y compris à la Kasbah» (le quartier gouvernemental au coeur de Tunis), a réagi Ali Ben Romdhane, le secrétaire général adjoint de la puissante centrale syndicale UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens) qui avait largement contribué aux manifestations qui ont fait tomber Ben Ali.
«Nous allons travailler avec les autres forces politiques pour aider l’autorité publique à réaliser sa mission. Le programme est clair, il n’y a plus de flou», a-t-il déclaré à l’AFP.
«C’est une victoire du peuple et de la révolution», a déclaré à l’AFP Hamma Hammami, chef du Parti communiste ouvrier tunisien (PCOT), tout en émettant des réserves notamment sur le délai «trop court de quatre mois et demi» selon lui pour l’élection de l’ANC.
M. Mebazaa a en outre annoncé implicitement la dissolution de l’actuelle Constitution qui «ne répond plus aux aspirations du peuple après la révolution» du 14 janvier (la chute et la fuite de Zine El Abidine Ben Ali) et «constitue un obstacle à des élections transparentes».
M. Mebazaa, dont le mandat intérimaire expire le 15 mars en vertu de l’actuelle Constitution, a affirmé qu’il allait rester en place «contrairement aux rumeurs» qui lui avaient prêté l’intention de se retirer.
«Je m’engage (…) à poursuivre ma mission à l’expiration du délai du 15 mars», a-t-il dit.
Le président par interim
et le gouvernement de transition, que doit constituer le nouveau Premier ministre Béji Caïd Essebsi, formeront «l’autorité publique» dont l’action «cessera le jour de l’élection de l’Assemblée nationale constituante», a-t-il précisé.
En vue de cette élection, a détaillé le président, «un système électoral spécial» sera préparé «au plus tard avant la fin du mois de mars» par la «Haute commission pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique».
Cette Haute Commission regroupe désormais deux instances: le Conseil et la Commission des experts, a indiqué à l’AFP son président, Yadh Ben Achour.
Le texte électoral fera «l’objet de consultations dans le cadre du Conseil» de la Haute commission, formé de personnalités, de représentants des partis politiques et des organisations de la société civile «qui ont participé à la révolution ou l’ont soutenue».
Cela semble clairement exclure du processus le Rassemblement Constitutionnel démocratique (RCD), le parti de Ben Ali, suspendu en attendant sa dissolution par voie de justice.
Le président par intérim a exhorté les Tunisiens à «se remettre au travail» au moment où l’économie subit les incidences des troubles ayant émaillé le soulèvement populaire qui a conduit à la fuite de Ben Ali.
Selon une source proche du gouvernement, Béji Caïd Essebsi devrait annoncer vendredi son gouvernement de transition, un cabinet de «technocrates» après la démission en deux jours de cinq ministres, dont les deux représentants de partis d’opposition.
Ce sera le troisième gouvernement depuis la chute de Ben Ali, les deux premiers ayant été conduits par Mohammed Ghannouchi.
(Source AFP)

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